En apprenant à reconnaître ces obstacles, j’ai appris à les surmonter et à faire taire la voix qui les accompagne.
Ces six obstacles sont :
- La peur
- Le cynisme
- La paresse
- Les mauvaises habitudes
- L’arrogance
- La déception
Analysons-les en détail.
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En apprenant à reconnaître ces obstacles, j’ai appris à les surmonter et à faire taire la voix qui les accompagne.
Ces six obstacles sont :
Analysons-les en détail.
La peur d’échouer, de faire des erreurs s’accompagne de la voix la plus retentissante. Mais la peur n’est pas le véritable problème. C’est la façon dont les gens gèrent la peur qui compte.
Mon père adoptif avait pour habitude de dire : « La principale différence entre les gens qui réussissent et ceux qui échouent est la façon dont ils gèrent la peur ». Il disait souvent que la véritable raison expliquant l’absence de réussite financière était la propension des gens à jouer la carte de la sécurité. La peur de l’échec et des erreurs est plus forte que l’enthousiasme que provoque la réussite. Les perdants le sont, car ils ont peur de l’échec. Les gagnants s’en inspirent.
Il suffit simplement d’apprendre de ses erreurs.
La plupart d’entre nous avons grandi avec l’idée que les erreurs sont quelque chose de mal et qu’il convient de les éviter à tout prix. Nous avons tendance à considérer les erreurs comme le signe d’une intelligence limitée. Plus vous faites d’erreurs, plus vous êtes stupide. Pour mon père adoptif, les erreurs étaient autant d’occasions d’apprendre quelque chose de nouveau. « Il y a quelque chose de magique qui se cache derrière chaque erreur », me disait-il. « Ce quelque chose de magique est ce qu’on appelle l’apprentissage ». Plutôt que de m’apprendre à éviter les erreurs, mon père adoptif m’a appris l’art de transformer chaque erreur en occasion de devenir plus sage.
Il n’est pas facile d’apprendre de nos erreurs et de nos échecs. La façon dont nous réagissons face à ces événements en dit long sur qui nous sommes. Voici un échantillon des petites voix qui décrivent les différentes réactions aux échecs financiers. Laquelle est le plus retentissante dans votre tête ?
PERSONNAGE | / RÉPLIQUES DES PERSONNAGES |
Le menteur | « Je ne sais pas ce qui s’est passé. » |
L’accusateur | « Les clients sont trop bêtes pour acheter mon produit. » |
Le justificateur | « Je ne voulais pas vraiment être riche de toute façon. » |
L’abdicateur | « Je t’avais dit que ça ne marcherait jamais. C’est trop compliqué, j’abandonne. » |
Le dénégateur | « Non, il n’y a aucun problème. Quelle erreur ? Ça va aller. » |
Après avoir réalisé que vous avez fait une erreur, il est difficile de ne pas se laisser submerger par l’une de ces voix. Foncez de l’avant, tapez-vous la tête contre les murs. Mentez. Pleurnichez. Lamentez-vous. Mais si vous voulez atteindre vos objectifs, il vous faudra laisser une autre voix prendre le contrôle de votre cerveau : la voix responsable. La voix responsable demande : « quel enseignement précieux puis-je tirer de cette erreur ? »
Pensez à trois erreurs financières que vous avez faites. Quelles leçons en avez-vous tiré ? Prenez un moment pour enregistrer votre réflexion.
Nous avons tous une part de Chicken Little en nous. Vous vous souvenez de Chicken Little, le personnage de la fable enfantine qui arpentait la basse-cour en alertant les autres animaux que le ciel était en train de leur tomber sur la tête. Chicken Little est un Cassandre. C’est un cynique par excellence.
Nous sommes entourés de Chicken Little, surtout dans le monde de la finance. Si vous souhaitez devenir riche, vous devez arrêter d’écouter leurs gloussements.
Pourquoi devons-nous ignorer les cyniques ? Parce que les cyniques ne gagnent jamais. Ce sont des Cassandre apathiques qui passent leur temps à répandre la peur. Ce sont les gens qui savent évaluer correctement une situation qui finissent par tirer leur épingle du jeu, c’est-à-dire les analystes. Le cynisme vous empêche de voir les opportunités, alors que l’analyse vous ouvre les yeux sur les possibilités qui s’offrent à vous. Le cynisme mène à l’immobilisme, alors que l’analyse provoque l’action.
Êtes-vous assez fort pour dompter votre cynisme ?
Pensez aux choses dont vous aimeriez qu’elles se produisent et aux choses dont vous aimeriez qu’elles ne se produisent pas. Recensez tout ce qui vous passe par la tête.
Remarque : Si la liste des choses dont vous ne voulez pas qu’elles se produisent est plus longue que la liste des choses que vous aimeriez voir se matérialiser, il se peut que vous laissiez le doute et la peur cadenasser votre esprit au lieu d’ouvrir vos yeux.
Vous voulez que je vous confie un secret terrifiant ? Les gens occupés sont souvent les plus fainéants.
L’affairement est une forme d’évitement. Si vous vaquez à mille occupations, vous évitez certaines choses auxquelles vous ne voulez pas faire face, comme faire de l’exercice ou prendre soin de votre santé.
Quel est le remède à l’oisiveté ? Un peu de cupidité.
« Une minute » allez-vous me dire. « La cupidité, ce n’est pas censé être mauvais ? » En excès, oui. L’excès en toute chose est mauvais. Cela étant, le fait est qu’au plus profond de nous, nous désirons tous posséder des choses nouvelles ou palpitantes. Nos parents et les gens qui nous entourent nous ont répété qu’il fallait éradiquer ce désir. On nous a fait culpabiliser. Combien d’enfants ont demandé quelque chose à leurs parents et se sont vu répondre : « Tu crois que l’argent tombe du ciel ? ». À vrai dire, la culpabilité est pire que la cupidité. La culpabilité étouffe les rêves.
Lorsque nous arrêtons de nous dire que la vie est trop mouvementée pour que nous puissions la changer, et que l’on se dit qu’il est temps de mettre un terme à cette routine métro-boulot-dodo et de trouver de nouvelles façons de gagner de l’argent, nous commençons à nous guérir de notre paresse.
Soyez un peu cupide. Recensez les choses que vous désirez réellement, sans vous souciez de ce que les autres penseront. Soyez honnête avec vous-même.
Lorsque vous aurez fini, prenez un peu de recul et analysez votre liste. Ne vous demandez pas comment vous pourriez vous payer les choses qui figurent sur votre liste, mais plutôt comment faire pour vous les acheter.
Lorsque vous payez vos factures le premier jour du mois, vous reste-t-il de quoi vivre ? Probablement pas. C’est peut-être la raison principale pour laquelle vous ne vous en sortez pas financièrement : vous avez de mauvaises habitudes. La pire des habitudes financières consiste à payer ses créanciers avant de se payer soi-même. Cela ne signifie pas que vous ne devez pas payer vos factures en temps et en heure. Cela signifie que vous devez vous payer en premier, faire croître votre patrimoine, même si vous êtes à court d’argent.
Lorsque mon père adoptif m’a dit cela, j’étais dubitatif. Mais il m’a expliqué : « Tout est une question de motivation » a-t-il poursuivi. « Qui criera le plus fort en cas de défaut de paiement : toi ou tes créanciers ? ». La réponse était évidente : les créanciers. « Exactement », m’a-t-il répondu. « Les créanciers sont des gros bras. La pression qu’ils exercent sur vous pour que vous les remboursiez est tellement grande qu’elle vous poussera à chercher d’autres sources de revenu que l’argent que vous gagnez en travaillant pour un tiers. »
Mon père adoptif avait raison. Ce que la paresse vous empêche de faire, la pression vous y contraindra. En vous rémunérant en premier, vous deviendrez plus fort mentalement et financièrement et, donc, mieux armé pour faire face aux gros-bras.
L’arrogance, c’est quand l’ignorance se greffe à l’égo. L’ignorance se cache derrière l’égo.
En matière de finances, il est facile de buter sur sa propre ignorance et d’échouer. Lorsque vous êtes arrogant, vous pensez que les choses que vous ignorez sont sans importance. Or, ce que vous ignorez est aussi important que ce que vous connaissez. Plutôt que de cacher votre ignorance derrière le masque de l’arrogance et de vous mentir jusqu’à l’échec, faites-en sorte d’apprendre pour réussir.
Le véritable baromètre de votre arrogance est la franchise dans tout ce qu’elle a de plus brutal. Au plus profond de vous, vous savez parfaitement ce que vous ignorez, quand bien même vous parvenez à le cacher au monde extérieur. Allez de l’avant et admettez votre ignorance. Et plutôt que de vous flageller, instruisez-vous. Allez chercher les connaissances qui vous permettront d’agir avec sagesse.
La plupart des gens font de leurs déceptions un boulet dont ils ne parviennent plus à se défaire. « J’aurais dû savoir que j’échouerais ». C’est ce que disent les gens qui arrêtent d’apprendre à cause de leurs déceptions passées. À l’heure de vous lancer dans le périple qui vous mènera vers votre liberté financière, je vous donne le même conseil que celui que mon père adoptif m’a donné : « Prépare-toi à subir des désillusions ». Pourquoi ? Car si vous vous préparez à subir des désillusions, vous pourrez éventuellement transformer vos échecs en atouts.
Si vous êtes capable de faire face à l’échec, de contrôler vos émotions et d’utiliser vos échecs pour acquérir de nouvelles compétences financières, vous vous épanouirez.