Pour rappel, le taux d’intérêt d’un placement équivaut à sa rémunération. Exprimé en pourcentage du montant placé, le taux d’intérêt est généralement annuel.
Lorsque les intérêts générés sont uniquement calculés sur le capital placé, on parle d’intérêts simples. Les placements d’une durée qui n’excède pas un an ont en général des intérêts simples.
Pour calculer les intérêts simples, il suffit de multiplier le capital placé par le taux d’intérêt. Ainsi, pour répondre à la première question de l’enquête de la Banque de France, il fallait procéder au calcul suivant :
100 x (2/100) = 2
Au bout d’un an, un placement de 100 € rémunéré à 2 % par an rapporte 2 € d’intérêts. A la fin de la première année, une fois les intérêts crédités sur le compte, il y aura donc 102 € sur le compte.
En revanche, le capital est placé à intérêts composés lorsqu’à la fin de chaque année, les intérêts s’ajoutent au capital pour produire de nouveaux intérêts. En d’autres termes, les intérêts génèrent d’autres intérêts.
Les intérêts des placements d’une durée supérieure à un an sont généralement des intérêts composés.
Ainsi, pour répondre à la deuxième question de l’enquête de la Banque de France, il fallait utiliser la formule mathématique suivante :
100 x (1+0,02)5
Bon à savoir
L’assurance vie est un produit dit de capitalisation. Chaque année, les intérêts obtenus sur le fonds en euros s’ajoutent aux versements effectués. On parle d’effet cliquet. L’assurance vie est donc un placement à intérêts composés. Tout comme les livrets d’épargne d’ailleurs.